Bonjour.
Le titre d’un livre est comme les yeux d’une femme : le miroir de son âme. Il doit claquer, être prononçable, pas trop long, et comme les yeux annoncer ce qu’il y a à l’intérieur. Je suis jaloux de certains titres, j’aurais tellement aimé les trouver. Comme par exemple « un long dimanche de fiançailles » (s Japrisot), « fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve » (Gainsbourg), « la conjuration des imbéciles » (J K Toole).
Je ne sais pas si c’est identique pour vous qui écrivez, mais j’ai presque toujours le titre en début d’écriture. Je pars sur un titre de travail, qui devient rapidement définitif quand il y a osmose.. Bien sûr des exceptions existent. Mon premier roman policier devait s’appeler « l’arme à l’œil ». Sauf qu’un livre existe déjà sous ce titre. Alors forcé et contraint, j’ai changé et c’est devenu « la mort dans l’âme ».
Ma compilation de nouvelles a très vite eu 2 noms. Nouvelles fraiches, et fragments de vie parisienne. Finalement, j’ai gardé les 2. Par parenthèse, ce recueil cherche un éditeur…
Bizarrement ma technique marche mal pour mon roman en cours. Peut-être parce que je ne sais pas vraiment où je vais ? Titre provisoire : Martin. J’ai deux autres sous-titres mais ce n’est pas satisfaisant. Soyons optimiste : quand l’histoire sera finie la lumière jaillira. « Fiat lux » dirait mon cher Nestor Burma.
Et vous qui écrivez, comment faites-vous pour vos titres ?
A+
Régis