La page blanche ! Elle est là devant moi, le stylo est prêt, mais rien ne sort. Le stylo reste dressé devant la feuille et rien ne sort. Je force le destin : « printemps 61, Damien… » ¨Pas d’idée. C’est la grande panne. Seule solution, remballer le stylo.
Une autre forme de blocage m’arrive : une idée vient, ou bien je poursuis la précédente, trois lignes coulent. Sans intérêt, il ne se passe rien, c’est banal, c’est du remplissage. Aurais-je le courage de rayer et jeter ? D’un autre côté, peut-on être génial à chaque ligne ? Le doute s’installe. Là aussi pour moi la solution est de remballer le stylo.
Et les vacances arrivent. Objectif plume ! Cette année en deux semaines j’ai écrit cinq lignes ! Jamais fait pire !!! Trop de choses, de sport à faire en congé, c’est le grand rattrapage. On va dire, c’est de la créativité. J’engrange des idées, des paysages, des scènes. Pour plus tard.
Mardi, je reprends le train, et en vingt minutes je torche une belle scène érotico-historique !
Faut-il supprimer les vacances pour les écrivains ? Non bien sûr. Il faut des vacances à vie, pour décompresser et laisser ensuite la folle inspiration revenir. Ce que je vous souhaite à toutes et tous.
Bises, Régis