Saison 3 épisode 1 : covid war, tu confines ou tu confines pas ?

               Plus ça va, plus cela ressemble à un mauvais feuilleton télévisé. La saison 2 vient de se terminer sans véritable fin. Le scénario a été bâclé, pas de réponses aux question posées, l’incertitude annonce une suite téléphonée.

La saison 3 commence avec une nouvelle ligne de démarcation. D’un côté les Nordistes et les Sudistes, pour une fois dans le même camp, et de l’autre le reste de l’hexagone. Au milieu, des trains, des hélicoptères, des avions, pour transporter quelques malades là où il reste quelques lits de disponibles. « Et ça coûte un pognon de dingue » !  En un an, rien n’a changé pour l’hôpital. Des milliards pour les entreprises, rien ou presque pour la santé publique à part les vaccins. Pas d’hôpital en construction, pas de revalorisations conséquentes des professions médicales pour susciter des vocations. L’hôpital est toujours considéré comme un centre de coût qui doit être rentable. Le Camarade Président est libéral, et en même temps libéral.

Alors on s’amuse comme on peut. Un variant apparaît en Bretagne, et c’est la Normandie qui est confinée ! Choisis ton camp, Mont Saint Michel ! On est confiné, mais on peut sortir toute la journée pour « s’aérer » dans un rayon de 10 kilomètres. Même plus besoin du prétexte du chien ! Le pauvre, il va rester enfermé… En agglomération, on va pouvoir « s’aérer » en faisant du matin à 19 heures le tour des bistrots, qui servent des boissons à emporter… sur des tables situées à 2 mètres. Certains commerces sont de nouveaux fermés, pas d’autres, personne n’y comprend plus rien. Nous sommes dans un théâtre d’improvisation permanente. Nous sommes à peu près dans la 40^ème semaine décisive, que l’on nous présente à chaque fois aussi périlleuse que les 40èmes rugissants. A force de ne rien décider, ou alors des demi mesures, j’ai l’impression que l’on file droit vers la catastrophe humaine et économique. A force de toujours attendre le panneau « trop tard ». Sans compter la catastrophe politique en 2022. A moins que Corinne Masiero se présente ? Elle, au moins, ne cache rien ! Et la pantalonnade du retrait pendant 2 jours d’un des vaccins n’arrange pas la crédibilité du Camarade Président.

Pour tout arranger, il fait froid presque partout, le Mistral et la Tramontane s’affolent. Le sort s’acharne.

Heureusement, il y a les réseaux sociaux. On y trouve régulièrement le pire, mais aussi beaucoup d’humour, des blagues en veux-tu, en voilà. Chaque éclat de rire est un rayon de soleil, un moyen à notre portée de casser la morosité. Je vous souhaite beaucoup d’éclats de rire tout au long des 100 prochaines semaines décisives…

Et n’oublions pas : « rends-nous l’art, Jean ».

Régis, 19/03/21