Les mystères de Kristel : l’absence, le manque.

L’absence créée un grand vide, un manque terrible. L’autre est loin, inaccessible, sur un autre continent ou dans la rue d’à côté. L’absence, c’est penser à l’autre en sachant qu’il n’y aura pas de retour ; c’est imaginer l’autre sans savoir ce qu’il fait et où il est ; c’est ne plus rien se raconter, ne plus rien partager. Partager ! Quel joli mot. Le manque fait son œuvre et attaque l’âme. Ce beau paysage, je ne peux pas te le décrire, ni le parfum suave de cette fleur couverte de rosée. Chaque jour, n’importe quand, le visage de l’autre surgit devant les yeux et brouille la réalité. Le manque génère une sensation douloureuse qui passe du cœur à l’âme et vice versa, qui balance de petits coups de poignard n’importe quand, sans prévenir. C’est une drogue dure qui distille son poison pour nous pourrir la vie.

Peut-on combattre le manque ? Nous essayons avec des faux-semblants, des cache-misère qui ne tiennent pas longtemps, bien vite le tourment revient. Ou alors nous enfouissons l’absence au plus profond de notre moi en espérant l’oubli. Mais un jour l’absence remonte et le manque nous explose à la gueule comme une grenade dégoupillée.

C’est un peu ce qui arrive à Kristel lorsque pour ses 40 ans, sa grande amie Pascale lui met les points sur les i, lui démontrant à quel point elle a toujours pensé à la même personne, tout en camouflant ses sentiments. Elle a cru y échapper, ce n’était qu’une illusion. Comment réagira Kristel ? A lire dans le roman à partir de la page 442…

L’absence, le manque, un poison permanent. E penso a te.