Les secrets de Kristel : et le titre ?

Bonjour tout le monde.

Je ne sais pas si c’est pareil pour vous qui écrivez, mais j’ai presque toujours le titre en début d’écriture. Je pars sur un titre de travail, Kristel par exemple, qui peut devenir rapidement définitif avec un complément, Kristel la reine des glaces. Il y a osmose. Bien sûr des exceptions existent. Mon premier roman policier devait s’appeler « l’arme à l’œil ». Sauf que le titre est déjà utilisé. Grande frustration ! Alors c’est devenu « la mort dans l’âme ».

Ma compilation de nouvelles a très vite eu deux noms : « nouvelles fraîches » et « fragments de vie parisienne ». J’ai gardé les deux ! Par parenthèse, ce recueil cherche un éditeur !!!

Le titre d’un livre est comme les yeux d’une femme, le miroir de son âme. Il doit claquer, être prononçable, pas trop long, et comme les yeux annoncer ce qu’il y a l’intérieur. Je suis jaloux de certains titres, j’aurais tellement aimé les trouver, comme par exemple « un long dimanche de fiançailles (s Japrisot), « fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve » (S Gainsbourg), « la conjuration des imbéciles » (J K Toole), « warrior on the edge of time » (Hawkwind).

Bizarrement, ma technique marche mal pour mon roman en cours. Peut-être parce que je je ne sais pas vraiment où je vais ? Titre provisoire : Martin. J’ai deux autres sous-titres, mais je ne suis pas pleinement satisfait. Soyons optimiste : quand l’histoire sera finie, la lumière jaillira. Fiat lux, disait ce cher Nestor Burma.

Et vous qui écrivez, comment faites vous pour vos titres ?

Et vous qui lisez, ques sont vos titres préférés ?

A+, Régis,06 2015